2012, année de la finance islamique au Maroc ?


La demande sur les banques islamiques est en constante augmentation notamment en cette période de crise financière internationale, a indiqué le Dr Ebrahim Alshal Al-Teniji de la Faculté de droit de l'Université des Emirats Arabes Unis.
“La première banque islamique a vu le jour en 1963. Aujourd'hui, près de 300 institutions sont opérationnelles dans 75 pays à travers le monde”, a précisé Al Teneiji à l'ouverture, lundi dernier, à Agadir d'une rencontre sur le fonctionnement des banques islamiques. L'Indonésie est aujourd'hui le hub des banques islamiques qui gèrent des actifs estimés à près de trois trillions de dollars.
Au Maroc, la Banque Centrale s'est toujours montrée récalcitrante à l'installation des banques islamiques. Cependant, l'arrivée au pouvoir du PJD, la crise financière qui frappe les grandes économies internationales et surtout le matelas financier sur lequel reposent ces institutions financières risquent de faire changer la donne.
2012, année de la finance islamique au Maroc?
Cette déclaration intervient au lendemain de la rencontre de Sheikh Khalid bin Thani al Thani et Abdulbasit al Shaibei, respectivement président et directeur de Qatar International Islamic Bank (QIIB, 6ème capitalisation boursière à Doha) avec Abdelilah Benkirane, le nouveau chef du gouvernement.
Les Qataris avaient alors manifesté leur volonté d’ouvrir une banque d’investissement et une compagnie d’assurances au Maroc qui fonctionneraient suivant les principes de la finance islamiqueLes montages envisagés se feront à raison de 51% de parts aux Marocains, et 49% au pool d’actionnaires qataris, conduit par QIIB.
Récemment encore, Mohamed Najib Boulif, député PJD de la circonscription de Tanger déclarait au quotidien français Le Monde que le Maroc ne pourrait tourner éternellement le dos à la cagnotte que constitue la finance islamique: “Il y a des réserves d'un montant de 120 milliards de dollars qui n'attendent que des lieux stables. C'est le moment opportun. Nous allons revoir notre législation de manière à permettre l'introduction de la finance islamique en bonne et due forme au Maroc”.
L'atelier d'Agadir, qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui mercredi, se propose d'examiner différentes thématiques intéressant l'origine et la différence entre les banques traditionnelles et les banques islamiques, les produits bancaires islamiques, les modes de financement et d'investissement, ainsi que la méthodologie d'enseignement du “Fikh” portant sur des transactions moder


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